Et si la chloroquine guérissait le coronavirus ?

Une boîte de Nivaquine
Une boîte de Nivaquine (illustration). — DR

Utilisée contre le paludisme depuis des décennies, la chloroquine pourrait être un remède efficace contre le COVID-19, comme le montrent les tests du professeur Didier Raoult à Marseille.

Ceux qui voyagent dans les zones infestées par le paludisme la connaisse : la chloroquine, parfois connue sous les noms de Nivaquine ou de Plaquenil, est un antipaludique efficace. Mais elle pourrait aussi produire des effets positifs sur les personnes atteintes du Coronavirus.

Les tests concluants de Didier Raoult

Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, dirige une batterie de tests pour tenter de trouver l’antidote au Coronavirus. Comme le rapporte La Provence, 24 patients positifs au COVID-19 sont actuellement traités sous Plaquenil par les équipes du professeur.

Après six jours de traitement, Didier Raoult constate que seulement 25% des patients sont encore porteurs du virus tandis que 90% de ceux qui ne l’ont pas reçu sont toujours positifs. La chloroquine serait donc efficace dans 75% des cas. Malgré les réserves de nombreux chercheurs qui appelle à la prudence, le professeur persiste et signe en s’appuyant sur une étude chinoise similaire qui s’est montrée concluante sur une centaine de patients. A partir de ses tests et du faible coût du médicament, il estime que « cette infection est peut-être la plus simple et la moins chère à soigner de toutes les infections virales ».

Les résultats de Didier Raoult sont détaillés dans la vidéos ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc&feature=emb_title

Des essais cliniques étendus par le Gouvernement

Le ministre de la Santé Olivier Véran a pris connaissance de ces tests, et juge les résultats « prometteurs ». Il informe avoir donné « l’autorisation pour qu’un essai plus vaste par d’autres équipes puisse être initié dans les plus brefs délais sur un plus grand nombre de patients ». Il rappelle cependant que le traitement potentiel devra franchir toutes les étapes de validation, car il est « absolument fondamental d’asseoir toute décision de politique publique en santé sur des données scientifiques validées ». Le processus devrait ainsi s’étaler sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

En attendant, le laboratoire français Sanofi se dit prêt à fournir assez de doses de Plaquénil pour soigner 300 000 patients.

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