Si les incendies ont déjà ravagé de nombreux territoires australiens, le pire pourrait encore être à venir : une situation qui inquiète.
L’équivalent du nord de la France, de Paris jusqu’à Lille : c’est l’équivalent du territoire qui a déjà brûlé en Australie. En chiffres, cela représente 5,4 millions d’hectares déjà partis en fumée, et plus de 1300 habitations ont été détruites. 480 millions d’animaux seraient déjà décédés, 17 personnes ont également trouvé la mort, et une vingtaine sont encore portées disparues.
Depuis quatre mois, le sud-est de l’Australie est en proie aux flammes, des incendies gigantesques qui représentent les pires incendies de l’histoire du pays. Jeudi 2 janvier, 110 feux étaient encore en activité dans le pays, comme l’expliquaient les pompiers Australiens par le biais de leur compte Twitter. À ce jour, certaines reconnaissances aériennes et autres interventions de Canadairs ont été suspendues à cause de l’intensité de certains feux. Un phénomène que les médias d’Australie ont nommé « le monstre ».
Un monstre qui devrait encore grossir
Si les incendies ont déjà causé de nombreux dégâts, le pire pourrait être à venir. Le premier week-end de janvier pourrait être dévastateur : les températures attendues sont de plus de 40 dégrés, accompagnées de nombreuses rafales de vent soutenues. Des conditions propices pour faire naître de nouveaux incendies meurtriers.
Face à cette situation, le gouvernement australien par le biais de son Premier ministre Scott Morrison, a fait évacuer une zone côtière de 200 kilomètres de long, du sud de Batermans Bay vers l’État de Victoria. Au total, la quasi totalité du sud-est de l’Australie est ainsi placée en vigilance « très haut risque », en « risque sévère » ou même en niveau « extrême ». Face aux incendies qui provoquent un désastre écologique, l’Australie pourrait encore souffrir dans les jours à venir.