Enfermés dans des camps d’internement dans la province de Xinjiang, des musulmans Ouïghours seraient victimes d’un trafic d’organes international orchestré par la Chine.
En Chine, un drame humanitaire se poursuit en silence. Dès 2014, des camps d’internement sont construits dans la province de Xinjiang, dans le nord-ouest du pays, pour y enfermer des populations issues des minorités musulmanes. Ce n’est qu’en 2018 que les autorités chinoises reconnaissent l’existence de « camp de rééducation politique ». Aujourd’hui, un million de Ouïghours seraient détenus sans motif particulier d’après Amnesty International. Pire, des observateurs dénoncent l’existence d’un trafic d’organes à grande échelle. Le site Vice démontre comment la Chine se sert de ces prisonniers musulmans pour vendre leurs organes dans le monde entier.
Des tests obligatoires pour les Ouïghours
En 2016, la Chine entreprend sans justification une batterie de bilans médicaux destinés aux Ouïghours âgés de 12 à 65 ans. Parmi ces tests, il y a des prélèvements sanguins et des échographies. Ethan Gutmann, journaliste américain et spécialiste du trafic d’organes en Chine, est persuadé qu’il s’agit d’une opération de contrôle des minorités ethniques. Il explique que « tous les rescapés de camps que j’aie pu interviewer, qu’ils soient Ouïghours, Kazakh, Kyrgyz ou Hui, ont eu des prélèvements sanguins tous les mois ». D’après lui « ces bilans permettent de les surveiller et de potentiellement les repérer pour des prélèvements d’organes ».
Un trafic d’organes « halal »
Si les organes se répandent essentiellement sur le territoire chinois, les enquêteurs révèlent un trafic d’organes à l’échelle internationale orchestré par le Parti communiste, et assuré par la complicité d’établissements de santé et d’aéroports. En effet, la Chine cible en priorité les pays musulmans, notamment ceux du Golfe, puisqu’elle propose des organes dits « halal », c’est à dire appartenant à des porteurs n’ayant jamais consommé d’alcool et de porc. Un conseiller du World Uyghur Congress, Erkin Sidick, dit avoir « appris que le Parti communiste chinois avait récemment commencé à transporter une grande quantité d’organes de Ouïghours entre Shanghai et l’Arabie saoudite ».
Il est difficile de connaître le prix d’achat de ces organes, même si les observateurs estiment qu’ils coûtent trois fois plus cher qu’un organe « normal ». Et pour cause, ils proviennent pour la plupart de trentenaires en bonne santé. D’après le journaliste Ethan Gutmann, ce trafic rapporterait plusieurs milliards de dollars chaque année, et ferait 25 000 victimes par an parmi les Ouïghours âgé de 25 à 35 ans. Une situation qui semble pas pour autant émouvoir la communauté internationale.
2 réponses sur « La Chine prélèverait des « organes halal » sur des prisonniers Ouïghours »
C inouïes 👹 que la chine soit effacée de la terre par un tremblement de terre ou par un tsunami, a cause d’elle le Monde est envahie par le covid. C des gens Apaches qui mangent des pauvres animaux, et des saletés incroyables 💀💀💀💀🙏
Finalement, ça me rappelle une anecdote ( en 2008 ) de notre guide dans un voyage dans le sud-est asiatique qui disait qu’il avait obtenu un rein qui venait de Chine et qu’il avait du payer pour avoir rapidement un compatible et qu’il se posait ses questions aussi sur l’origine.
A l’époque ça nous avait choqué car on ne comprenait pas vraiment comment il l’avait obtenu et lui semblait évasif sur l’origine ( il pensait déjà que ça venait de prisonniers je suppose ), mais a postériori, en effet, la Chine revend les organes des prisonniers ( mulsulman ou pas ) qu’elle exécute en masse donc peut être aussi les prisonniers non exécutés a qui on propose un « deal » du genre tu vends ton rein compatible avec le receveur et tu es libre ou alors elle attend avant d’exécuter ceux à exécuter pur choisir ceux compatibles avec un receveur demandeur.